Stress & Risques Psychosociaux

Prévention des RPS en entreprise : Nos solutions concrètes

 

Saviez-vous que 71% des collaborateur·ices se disent en situation de surmenage et que les coûts associés à la dépression due au travail atteignent 617 milliards d’euros annuellement ? Rien que ça !

Et oui… Le mythe du « bon stress » a la dent dure ! Et pourtant, il est essentiel de prendre au sérieux la gestion des RPS (risques psychosociaux) dans les entreprises pour améliorer la santé et les conditions de travail des équipes de manière durable.

Ces RPS regroupent à la fois les phénomènes de pression, mais également les violences internes (harcèlement, conflit…) et les violences externes (menaces, insultes, agressions…).
Dans cet article, nous vous plongeons dans la réalité des RPS, tout en vous révélant leurs causes profondes, pour vous proposer des solutions très concrètes et pragmatiques.

 

Que sont les risques psychosociaux (RPS) ?

 

Tout d’abord, posons le contexte. De quoi parle-t-on ? Qui sont ces fameux RPS ?

Et bien les RPS, c’est un peu comme les emails non sollicités : ils s’infiltrent dans votre quotidien et peuvent s’avérer dévastateurs.
Si vous avez du mal à dormir, que vous peinez à vous concentrer, que vous êtes souvent irritable, et avez l’impression de traîner une fatigue permanente… c’est que vous êtes peut-être concerné·e par ces RPS.
Les RPS sont des situations liées à l’organisation et aux conditions de travail qui peuvent avoir des effets négatifs sur la santé mentale et physique des collaborateur·ices.

À ces risques psychosociaux, il peut y avoir plusieurs causes telles que :

• La surcharge de travail : des exigences professionnelles excessives et délais trop courts.
• Des dysfonctionnements organisationnels : avec un manque de clarté dans les rôles et responsabilités, ou l’absence de soutien de la part de votre manager.
• Des conflits interpersonnels : allant des problèmes de communication jusqu’au harcèlement, en passant par des relations tendues avec vos collègues.
• Un manque de reconnaissance : une insuffisance de reconnaissance et de valorisation de votre travail, de la part de la direction, votre équipe, ou encore votre manager…

 

30% des collaborateurs ont subi un comportement hostile l’année dernière. Dans une équipe de 10 personnes, c’est comme si 3 d’entre-elles avaient dues faire face à cette situation.
31% qui estiment devoir cacher leurs émotions et faire semblant d’être de bonne humeur
Au moins 64% qui déclarent être soumis·e à un travail intense ou subir des pressions temporelles
47% qui déclarent devoir se dépêcher en permanence dans leur travail
25% qui affirment devoir faire appel à d’autres en cas d’incident
64% qui expliquent manquer d’autonomie dans leur travail

 

Ces situations nuisent gravement à la santé, puisqu’elles sont susceptibles de provoquer à la fois des maladies cardiaques, de la dépression, de l’anxiété, des troubles musculosquelettiques, un épuisement professionnel, burn-out, mais également, dans des cas plus graves, des suicides.

Tous les secteurs d’activité sont concernés, et en plus de produire des effets néfastes sur la santé des collaborateur·ices, ils ont un impact important sur le bon fonctionnement des entreprises.

Mais d’où viennent ces RPS ? Comment les repérer ? Et comment les prévenir surtout ?

Identifier les causes des RPS pour adapter les actions de l’entreprise

Parce que oui, reconnaître les causes des RPS est essentiel pour les désamorcer.

Selon le ministère de la Santé, les risques psychosociaux au travail sont influencés par 6 principaux facteurs qui créent des cocktails explosifs et toxiques :

1. Exigences au travail : Cela inclut les délais et objectifs flous, mais aussi la surcharge de tâches, des horaires intenses, et des interruptions fréquentes. La gestion inadéquate de ces exigences peut entraîner un stress plus important et impacter la vie personnelle en plus de la vie professionnelle.
2. Exigences émotionnelles : Les collaborateur·ices peuvent être confronté·es à des échanges et interactions difficiles, allant de la discussion conflictuelle, à la violence (verbale ou physique), en passant par le fait de devoir masquer leurs émotions face à certaines situations.
3. Manque d’autonomie : Faibles marges de manœuvre pour réaliser des tâches, contraintes de rythme de travail et de temps, sous-utilisation des compétences du collaborateur ou de la collaboratrice… Ce manque d’autonomie peut être considéré comme un défaut de confiance envers la personne, et une pression supplémentaire qui accroît son stress.
4. Relations de travail : De bons rapports sociaux et des relations de travail saines sont cruciaux pour de bonnes conditions en entreprise. Cela nécessite une communication claire des tâches, un soutien entre collègues, des espaces de discussion, l’absence de violence, la reconnaissance du travail accompli, et un management de proximité efficace !
5. Manque de considération et de sens dans leur mission : Ne pas pouvoir discuter des méthodes et objectifs avec ses collègues ou sa hiérarchie peut amener les collaborateur·ices à ressentir un manque de sens à leur travail, augmentant ainsi les risques psychosociaux.
6. Insécurité sur le lieu de travail : le dernier facteur est celui de la sécurité. Sans sécurité et situation stable, aucune sérénité ne peut être instaurée dans l’entreprise. Les changements imprévus, tels que la précarité des contrats, les retards de paiement, ou les changements (non souhaités) de missions ou de responsabilités, contribuent également aux RPS.

 

📌 Aussi, ces RPS sont encadrés. Attention, petit point légal :

D’après l’article L. 4121-1 du Code du travail, la direction est tenue par une obligation générale de sécurité, qui a la charge d’évaluer et de gérer tous les risques professionnels, y compris les risques psychosociaux (stress, le harcèlement moral, et la violence au travail…). Des accords nationaux interprofessionnels ont été signés, notamment l’accord sur le stress au travail en 2008, adapté d’un accord européen de 2004, et l’accord sur le harcèlement et la violence au travail en 2010, basé sur un autre accord européen de 2007.

 

Également, la direction a deux types d’obligations en matière de santé physique et mentale au travail, y compris les Risques Psychosociaux (RPS) :

1. Un obligation de moyens : Les employeurs et employeuses doivent mettre en place toutes les mesures nécessaires pour prévenir les risques, comme identifier les RPS, former les collaborateur·ices, et améliorer leurs conditions de travail.
2. Un obligation de résultats : La direction doit aussi garantir un résultat, c’est-à-dire assurer que les actions mises en place réduisent effectivement les risques et protègent la santé des employés.

 

Le Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (DUERP) est donc un outil obligatoire pour les entreprises. Il sert à :

• Identifier les risques : ici, on recherche et liste tous les risques, y compris les RPS, qui sont présents dans l’entreprise.
• Planifier des actions : après l’identification…l’action ! Ici, on met en place des mesures concrètes et obligatoires pour éliminer ou réduire ces risques.

En résumé, la direction doit non seulement essayer de prévenir les risques mais aussi s’assurer que ces efforts sont efficaces. Et pour cela, EOS propose des solutions efficaces (mais rendez-vous plus bas, dans les solutions 😉).

Solutions pratiques pour prévenir et gérer les RPS et le stress

Après avoir vu les causes, passons aux solutions !

Combattre les RPS et lutter contre le stress n’est pas une simple formalité mais bel et bien une mission quotidienne dans le monde de l’entreprise.

Imaginez une journée de bureau sans réunion interminable, sans emails alarmistes, sans accusation incendiaire et relation conflictuelle ? Simplement des jours passés à travailler de manière sereine, épanouie, sans être dans le rush permanent, où vous avez le temps de développer vos compétences et d’appliquer votre expertise au mieux. Le rêve, pas vrai ?

 

Chez EOS, nous transformons cette idée en réalité avec nos solutions ! Et justement, voici les étapes essentielles selon nous pour agir concrètement :

• Évaluer la charge de travail : On ne parle pas de deviner qui fait quoi, mais bien de mesurer précisément le poids que chaque tâche représente. C’est en évaluant cette charge que l’on se rend compte que les journées ne font que 24h… et que parfois, il est urgent d’opérer des changements !
• Donner de l’autonomie aux collaborateurs : Moins de microgestion = plus de marges de manœuvre ! Chaque personne devient le ou la capitaine de son navire et de ses missions !
• Soutenir les collaborateur·ices : Un peu comme un bon café réconfortant le lundi matin, ça ne résout pas tout, mais ça aide énormément et ça peut faire la différence dans une situation complexe à gérer.
• Témoigner de la reconnaissance : Pas besoin de faire un discours à chaque défi relevé haut la main, juste un bon vieux ‘merci’ fait toujours plaisir et cela montre aux collaborateur·ices que leur travail est reconnu et considéré (pssst ! La reconnaissance passe également par une rémunération juste 🙄).
• Donner du sens au travail : Chaque tâche a sa raison d’être, et ce n’est pas juste pour remplir des fiches de temps… communiquez les objectifs clairement à vos équipes, le rôle qu’elles ont à jouer, pour qu’elles se sentent parties prenantes d’une mission collective (et donc, beaucoup plus motivées !)
• Agir face aux agressions externes et communiquer sur les changements : Il est important de se positionner lorsqu’une agression a été réalisée en externe afin que la personne se sente soutenue et prise en compte. Mais également, que chaque collaborateur·ice soit au courant de ce qu’il se passe dans son entreprise (et on ne parle pas du dernier ragot de couloir qui a été disséminé à la machine à café). Garder tout le monde dans la boucle est essentiel pour que les personnes se sentent incluses.
• Faciliter la conciliation vie professionnelle et personnelle : On cherche à équilibrer la balance, pas à la charger d’un côté ou de l’autre. Alors on pense à peut-être replanifier cette réunion prévue à 18h alors que Julie doit aller chercher ses enfants à l’école, ou cet événement prévu un lundi alors que Théo est en télétravail… ? 😉
• Bannir toute forme de violence : ****Le lieu de travail ne devrait pas être un terrain digne d’un vieux Farwest !

La solution guidée et sur-mesure pour faire face aux RPS dans votre entreprise

Chez EOS, nous intervenons de la phase d’identification jusqu’à la phase d’évaluation d’efficacité de l’action. Ainsi nous intervenons à la fois en amont, grâce à des audit RPS [lien vers la prestation] jusqu’à l’après intervention, en passant par des ateliers d’intelligence collective, des enquêtes grandeur nature RPS, et des ateliers annexes sur le stress, le sommeil…

Mais nous avons également d’autres solutions qui devraient vous plaire…

L’enquête RPS : Les collaborateur·ices sont invité·es à participer à un parcours de mini-ateliers thématiques, qui permettent d’aborder le thème des RPS sous forme de jeu, de manière collective et participative.
Déconnexion, gestion du stress, évaluation des RPS, communication d’équipe, gestion du sommeil et du temps… autant de sujets abordés que de compétences sollicitées par les participant·es !
👉🏻 Le but ? Renforcer la sensibilisation et identifier les signaux faibles pour être plus à même d’agir en cas de danger.

L’atelier Phénomène Stress : Une véritable immersion pratique où les participant·es décortiquent le stress et explorent comment il fonctionne. L’atelier propose des stratégies concrètes et des outils pour mieux gérer le stress au quotidien.
En bonus, chacun·e repart avec un kit de survie anti-stress, comprenant des exercices pratiques à intégrer dans sa routine.
👉🏻 L’objectif ? Sensibiliser, comprendre, anticiper et surtout, apprendre à dompter ce monstre parfois envahissant qu’est le stress.

Roi Sommeil : Explorez le monde du sommeil dans cet atelier pratique. Découvrez les rôles et mécanismes du sommeil, identifiez quel type de dormeur·euse vous êtes, et expérimentez des outils pour améliorer votre sommeil. Repartez équipé·e de stratégies et exercices pratiques pour transformer vos nuits.
👉🏻 L’objectif ? Mieux comprendre et gérer votre sommeil.

 

Parce que oui, les risques psychosociaux peuvent frapper tout le monde, peu importe leur armure ou leur position dans l’entreprise.

Terminé le mythe du « bon stress » ! Agir tôt et de manière collective est crucial. Ce n’est pas juste une question de réduire les coûts (bien que les 617 milliards d’euros perdus annuellement à cause de la dépression nous donnent tout de même des sueurs froides).

Chez EOS, nous croyons que prévenir les risques psychosociaux et encourager le mieux-être au travail sont les clés d’une performance durable et respectueuse.